DONNÉES EN MOUVEMENT (Suite) [29 avril 2022]

 Description

Fanny Terno, Thomas Vautier et Corentin Laplanche Tsutsui

Exposer l’habitation, habiter l’exposition : retours sur le projet de recherche-création Télé-scopies – Hyper-local rooms

La communication présentera le projet Téléscopie, recherche artistique participative qui se développe autour de deux dispositifs miroirs connectant deux lieux (2021-2023) : le sud de la France (Arles, Marseille) et le Japon (Kyoto). Parallèlement, le projet The hyperlocal rooms vise à la mise en regard de pratiques architecturales, artistiques et d’habitation entre la France et le Japon. La recherche- création ici analysée s’inscrit dans la réalité du monde post-Covid : les déplacements physiques devenant limités, le projet coexiste dans plusieurs localités interconnectées par des outils numériques et analogiques — en regard, mais à distance, prises dans une liaison télescopique. Seront présentées
les pistes qui résultent du premier workshop participatif (mars 2022), travaillant notamment sur la notion de correspondance.
Fanny Terno est diplômée de l’ENSP d’Arles (2018) et doctorante en recherche-création à AMU, en lien avec
l’ENSP d’Arles et la Tokyo University of the Arts.
Thomas Vauthier est diplômé de l’ENSAD Paris (2018), doctorant en recherche-création entre AMU et la Tokyo University of the Arts.
Corentin Laplanche Tsutsui est diplômé de l’l’ENSAD Paris (2018), doctorant au Centre Norbert Elias (AMU /
EHESS Marseille) en lien avec l’ENSP d’Arles.


Pierre Baumann - Pensée océanique : image, réel, réconciliation

Cette intervention prend appui sur la projection d’un film court qui porte sur la pensée océanique et propose de revenir sur deux questions. Premièrement, en quoi les images peuvent-elles encore être le signe d’un contact intense avec le réel (doivent-elles l’être) ? Deuxièmement, doit-on toujours, et comment, produire ces images témoins qui résultent de cette rencontre avec l’événement ? En prenant appui sur plusieurs rencontres, entretiens et expériences de terrain conduits dans le cadre du programme de recherche Moby-Dick, ainsi que sur les travaux d’Allan Sekula, Enrique Ramirez et Claudia Andujar, il s’agira de discuter de la primauté de l’expérience sur la production des images, de l’épineuse question du sens de l’écriture et des modalités qui permettent de consolider le pattern relation-sensibilité-attention-communauté.
Pierre Baumann est professeur des Universités en Arts, membre de l’Unité de Recherche ARTES de l’Université Bordeaux Montaigne, responsable du master recherche Arts plastiques. Il a créé en 2015 Le laboratoire des objets libres, qui étudie le caractère migratoire des objets artistiques et de recherche dans un contexte anthropologique élargi. Il dirige depuis 2017 le programme de recherche expérimentale « Moby-Dick » qui, nourri de collaborations multiples, porte sur l’étude des écosystèmes de création, à partir d’une relecture et d’une actualisation du roman de Herman Melville, Moby-Dick et le cachalot. Il a publié plusieurs ouvrages guidés par une approche écologique et mésologique de l’art.

Mots clés : arts arts numeriques arts plastiques creation numerique

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