Dans un contexte de multiplication des crises (sanitaires, environnementales, politiques, économiques et sociales) auxquelles nos sociétés sont et seront confrontées, l’Institut Sociétés en Mutation en Méditerranée (SoMuM) a lancé un groupe de réflexion autour de la prospective, et plus généralement de l’étude des futurs. Ce dernier se compose d’un groupe interdisciplinaire de chercheurs en Sciences humaines et sociales : anthropologie, démographie, droit, économie, géographie, histoire, philosophie, sciences politiques, sciences de gestion et sociologie. Le groupe a imaginé collectivement un cycle de cinq conférences pour envisager les manières dont les chercheurs interrogent aujourd’hui les notions de futurs, de crises et de mutations.
Pour cette dernière séance, nous nous intéressons aux manières dont les Sciences humaines et sociales mobilisent des approches hybrides, entre arts, fictions et sciences pour mettre en débats des problèmes sociaux et imaginer des futurs possibles. Les quatre communications questionnent, à leurs manières, nos imaginaires en proposant des expériences sensorielles, fictionnelles et ludiques à leurs publics.
Nathalie Delprat (maîtresse de conférences à Sorbonne Université Paris, rattachée au Laboratoire interdisciplinaire des Sciences du Numérique (LISN)), et membre associée du Centre Gilles Gaston Granger (CGGG) présente ses travaux entre art et science de « rêveries augmentées » qui offrent un outil d’expérimentation philosophique, s’inspirant des travaux du philosophe Gaston Bachelard. Pour en savoir plus sur son projet : https://images.cnrs.fr/video/7381